Copyright |
Le texte ci dessous a usé pas mal de neurones de Charlie qui n'en possédait déjà presque plus... Charlie garde donc la propriété de ces écrits (fruit d'un travail intensif).
|
Néanmoins, vous pouvez utiliser ces textes aux deux conditions suivantes :
Condition 1 : Demander au préalable la permission à Charlie (Il s'agit là d'un minimum...). Charlie refuse rarement ces autorisations mais il aime bien les "S'il vous plait, puis-je et compagnie...".
Condition 2 : Rapeller le nom de l'auteur (Charlie) en faisant un lien vers : http://www.charlie-jeux.fr
|
Charlie vous remercie par avance de votre compréhension.
|
|
Que d'idées reçus, c'est dingue...
Je soumets à votre réflexion et par un exemple, le non-sens des probabilités générales et
l'erreur fréquente rencontrée, issue de cette réflexion de base.
Je m'aide pour réaliser cette prouesse du Loto, mais tout cela peut s'appliquer à n'importe quel jeux tels que le
Turf,
l'
Euromillions, le
Keno, etc...
Allez, hop, !!! Ci-dessous, une évidence, mais pas pour tout le monde. Essayons de réparer cette lacune.
On sait qu'il existe au nouveau Loto de la Française des jeux 1906884 possibilité de tirages (Il n'est pas compté ici le numéro chance pour alléger la compréhension de ce qui suit).
Cliquez ici pour savoir comment est calculé ce le nombre : 1906884.
Parmi ces 1906884 combinaisons, il existe, si l'on ordonne les numéros par ordre croissant :
194580 combinaisons qui commencent par le numéro 1.
178365 combinaisons qui commencent par le numéro 2.
164220 combinaisons qui commencent par le numéro 3.
152010 combinaisons qui commencent par le numéro 4.
et ainsi de suite.
Au premier abord et dans une logique première, on pourrait se dire que comme il y a plus de combinaisons qui commencent par le numéro 1 que par le numéro 2, il faudrait les privilégier et les jouer en priorité car elle ont plus de chance de sortir au tirage.
Afin de vous prouver le non fondé de cette déduction, prenez 3 bouts de carton, écrivez sur un carton le numéro 1, sur le second carton écrivez le numéro 2 et sur le troisième carton écrivez le numéro 3.
Mettez ces trois petit bout de carton dans une urne et tirez en 2 au hasard.
Vous devriez pouvoir tirer les trois possibilités suivantes :
|
(1,2)
|
(1,3)
|
(2,3)
|
Chose presque magique, les 2 tiers des combinaisons commencent par le numéro 1 et une seule commence par le numéro 2. Quant au numéro 3, aucune des combinaisons ne commence par ce numéro.
Allez-vous en déduire que vous avec plus de chance de gagner si vous jouez dans vos combinaisons le numéro 1 ?
|
Au Loto, cela n'aurait un sens que si (et uniquement si) l'ordre des boules était un facteur qui ferait que vous gagniez ou pas. Mais nous savons toutes et tous, que l'ordre importe peu. C'est cette notion d'ordre inutile qui fait que les raisonnements sont faussés.
Si vous êtes attentif à l'exemple sus-cité, le 1 a exactement la même chance d'apparaître
que le numéro 2 et que le numéro 3. C
e sont 3 individus qui font partit de divers groupes.
De même, 2 tiers des combinaisons finissent par le numéro 3, et toujours deux tiers des
combinaisons comportent le numéro 2.
Si vous êtes encore plus attentif, vous vous apercevrez très vite que chacune
des combinaisons à autant de chance de sortir qu'une autre. Autrement dit, dans notre exemple,
une chance sur 3.
En résumé et avec une conclusion presque pathétique, quelqu'un qui jouerait (1,2)
en pensant que cela l'avantagerait du fait que 2 sur 3 des combinaisons commencent
par 1, que 2 sur 3 des combinaisons ont un pair et un impair serait dans l'erreur complète.
Car d'une façon globale et évidente, sa combinaison n'a toujours qu'une chance sur 3 de sortir !
|
Dans les chapitres que je vous concocte, je vous emmène petit à petit à raisonner non pas en
terme de probabilité sur un groupe de numéro, mais plutôt sur des tendances individualistes,
ici l'individu étant le numéro qui fait partit d'un groupe, la combinaison.
Je vous emmène à raisonner sur des groupes lorsque l'individuel peut influer dessus.
Je vous emmène petit à petit à raisonner avec des exemples simples et intuitifs vous menant ensuite vers des connaissances qui n'auront plus aucun secret pour vous.
L'erreur est de penser qu'en jouant une combinaison qui fait partie d'un type de groupe dont les probabilités sont incontournables, on aurait plus de chance que cette combinaison sorte.
Le souci, c'est que même s'il est vrai que l'on a plus de chances qu'un membre quelconque d'un groupe sorte, cette chance s'évapore lorsque l'analyse de chacun des éléments en particulier (Individu ou pas du groupe) nous indique que la probabilité reste la même.
|
Quelle conclusion puis-je tirer de tout cela ?
|
Je pourrais dire dans d'autres termes que si l'on se fixe un groupe (ou plusieurs par croisements), on a plus de chance que la combinaison s'y trouve mais qu'ensuite il faut que la combinaison soit la bonne, ce qui peut arriver à n'importe qu'elle combinaisons de n'importe quel groupe.
|
Ben oui Charlotte !! C'est cela le hic.
|
Après cela ? Vous allez arrêter de jouer au Loto ? Au Turf ? Autre ?
|
Mais non ! Attendez les prochains chapitres !!!
Ma façon de voir les choses se trouve ici.
|
|
|